2000

BORDEAUX - BASE SOUS-MARINE

 

"POUSSIÈRES" 1999/2002

 

•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

(Suite de l’article de presse: Le Monde)

>> SUITE INTERVENTIONS 2000 <<

En 1997, après l'intervention de le Bastide, paul Bloas était interressé par les hangars abandonnés des quais de la Garonne , un projet resté sans suite. ( Photos : Peintures - Fragiles . com 2000)  SURVOLER L’IMAGE

 

Trois ans après l'intervention de Paul Bloas à Bordeaux dans le quartier de la Bastide, il ne reste plus aucunes traces des collages (Photo: Peintures-Fragiles.com)  - SURVOLER L’IMAGE

 

•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

 

C'est à la fois pathétique et poétique, dit encore Paul Bloas. La destruction leur amène plus de vie. En fait mes "Bonshommes" sont des hymnes à la vie."  Depuis quinze ans il fait de "la peinture fragile in situ". La plupart du temps, il choisit des endroits sauvages ou en ruine, souvent sans com-mande ni autorisation mais cela "ne dérange personne". Il a travaillé dans plusieurs villes, en France et à l'étranger: Brest: où il vit, Bergrade, Varsovie, Berlin, Beyrouth, Barcelone, Bilbao, Buenos Aires. En 1995, il est intervenu à Paris, sur la Butte aux Cailles, dans le 13ème arrondissement. " Je suis attiré par les lieux en péril porteurs d'imaginaire, précise t-il, ces

 

 

endroits mastodontes qui deviennent fragiles, sauvages, et sont parfois interdits au public ou peu accessibles." De- puis un an, il intervient sur une ruine coloniale du XIXème siècle qui domine la baie de Diego-Suarez, à Madagascar, où il a vécu une partie de son enfance. En pleine brousse, ce "squelette de bâtiment" n'est fréquenté que par quelques charbonniers et la population d'un village voisin. Une quarantaine de géants hantent déjà les lieux. D'autres seront installés à son retour en octobre.

 

(Article Le Monde)