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BREST

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EXPOSITION A LA BIBLIOTHEQUE ET AU MUSEE

- DE BREST A BEYROUTH -

PAUL BLOAS ENTRE AU MUSÉE

( Article de presse: Le Télégramme de Brest)

dapest et celles de la prison de pontaniou à Brest. Des travaux préparatoires d'études, de croquis, de plans, de dessins, et de sculptures complètent cette large pré- sentation.

ette exposition comprend les originaux du livre: "La réussite de Boris", les photos des peintures sur les murs de Berlin, Beyrouth, Belgrade, Bu-

Land art

 

L'artiste Brestois du "Land art", comme le qualifie Yves Le Roch, conservateur en chef et président de l'asso- ciation Ponant, voyage sans cesse. Mais voilà déjà cinq semaines qu'il se trouve à Brest - un record - pour pré- parer cette exposition qui présente à la fois une retros- pective et des surprises. Paul Bloas ne cesse de re- chercher des lieux d'adoption pour ses peintures mo- numentales: murs décrépis ou mutilés des villes en "B" aux quatre coins du monde. Voilà dix ans que Paul Bloas travaille et Brest lui sert souvent de laboratoire. "Je me sers de Brest comme d'une palette", dit-il. De l'exposition plus réduite qui s'était tenue en 1992 au Quartz, on retrouve des photos des œuvres collées à

la prison de Pontaniou. Mais ici, tous les travaux préparatoires sont aussi détaillés: études, croquis qui n'avaient jamais été présentées jusqu'alors et qui permettent de suivre le fil de la création.

Coup de cœur pour Beyrouth

Mais les images les plus fortes sont sans nul doute celles de Beyrouth, où Bloas était en Mai 1994. Il y a collé plusieurs peintures dans le centre ville en ruines. "Il y avait une maison superbe dans le centre ville et l'on avait vraiment l'impression que l'on s'était acharné dessus. Làs-bas, on apprend très vite à reconnaître les différentes munitions et les dégâts spécifiques qu'elles ont pu causer. J'aimerais retourner travailler à Beyrouth. D'autres quartiers m'intéressent et les gens sont très chaleureux", ajoute l'artiste qui se sou- vient de ses promenades nocturnes dans les ruines de la cité. Nouveauté, l'exposition montre aussi une sé- rie de lais de papiers monumentaux placés dans l'escalier de la bibliothèque. "J'ai voulu montrer l'évolution d'un graphisme par rapport à un personnage. Ce sont presque des études grand format. C'est la première fois que je ne travaille pas par rapport à un mur, mais pour une exposition. Ces lais de papier seront très certainement collés par la suite, mais je ne sais pas encore où, dit l'artiste.

Une incursion vers la scupture

 

Autre surprise, quelques sculp- tures, faites de compressions de pièces métalliques de récupéra- tion sont présentées dans le hall de la bibliothèque. C'est à la de- mande de la mairie que Paul Bloas s'est intéressé à la sculpture et qu'il a crée ce qu'il appelle ses "nains de jardin". Il s’agissait d'en- visager la réalisation d'œuvres monumentales de 15 m de haut qui auraient trouvé place sur le polder. Mais il n'a, pour l'instant, pas été donné suite à cette idée. Malgré tout, Paul Bloas, désormais accroché par cette nouvelle technique, est décidé à poursuivre dans cette voie. Quant aux projets, ils ne manquent pas: des premiers essais à Paris en juin, et peut-être aussi bientôt à

Buenos-Aires pour concrétiser une idée déjà ancienne. "A vrai dire, je prends mon temps maintenant. Ça fait dix ans que j'ai crée les grands bonshommes. J'ai besoin de travailler avec d'autres gens maintenant", conclut-il. (Article de presse: Le Télégramme)

Le vernissage de l'exposition consacrée à Paul Bloas, répartie entre le musée et la bibliothèque de la rue Neptune, s'est déroulée hier soir ( Article et photo noir & blanc: Le Télégramme de Brest).

Carte d'invitation au vernissage de l'exposition ( survoler l'image )

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