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EXPOSITION A GUIDEL

FORT DU LOC’H    2010

ARTICLE: LE TELEGRAMME

«Je cherche des lieux atypiques comme ici »

L'artiste est connu pour ses personnages géants collés sur des murs, des façades de bâtiments. Hier, Paul Bloas a pris le fort du Loch comme cible. Le fort qui héberge aussi certaines de ses oeuvres.

On vous connaît pour vos nombreux collages sur des bâtiments un peu partout dans le monde. Pourquoi avoir choisi un mur du fort du Loch?

Je colle mes dessins pour attirer l'attention sur un site et non pour le mettre en valeur. Je travaille sur ce principe depuis 1984. Le fort à un petit côté fortification du désert des Tartares, ça me plaît bien. Et puis je travaille actuellement à un road-movie qui fait suite à ce que j'ai fait à Madagascar. Ce projet devrait aboutir dans cinq ans et donner naissance à un DVD et à un livre. Je cherche des lieux atypiques, comme à Saint-Denis de La Réunion, à Nantes, à Paris, Berlin, Londres, Lisbonne et ici. L'idée, c'est que ces sites se parlent, à travers des similitudes architecturales, grâce à la caméra et aux photos que je prendrai.

 

Fait rarissime, Cap l'Orient vous a interdit de coller sur ce fort, pourquoi?

J'ai dû coller environ 2.000 images et c'est la première fois que l'on

m'interdit de le faire, je trouve cela rigolo. À Cap l'Orient, ils m'ont dit qu'ils allaient détruire ma peinture. Ils n'ont pas vraiment donné d'explication, si ce n'est que ce lieu n'est pas prévu pour des expositions d'art plastique (lire ci-dessous, le point de vue de François Aubertin). Pour eux, c'est un bâtiment historique. Pourtant ma peinture ne dégrade pas le lieu et la colle est bio. En plus mes collages sont forcément éphémères.

Justement vos oeuvres sont vouées à une durée de vie limitée?

Elles peuvent tenir trois mois, même si ici nous sommes dans un univers salin. En fait, il faut revenir dans trois semaines. Le papier aura jauni et les couleurs prendront leur force.

 

Votre actualité au fort du Loch, c'est aussi une exposition...

Je n'en fais pas souvent. Je n'ai pas forcément besoin de montrer mon travail. Il y a deux ans j'ai fait une exposition au phare de Penmarc'h cela m'a bien plu. Alors quand on m'a demandé d'exposer et que j'ai vu le fort je me suis mis au travail. Ici je présente des études préliminaires dont certaines sont en relation avec mon road-movie.

 

Vous avez travaillé avec Noir Désir et Miossec, avez-vous encore des projets de ce genre?

J'ai effectivement fait la pochette de l'album «Un homme pressé «et j'ai travaillé avec Miossec. Mon univers est proche de celui de Noir Désir. J'ai un projet avec Serge Teyssot-Gay (guitariste de Noir Désir), une création pour le festival de rue d'Aurillac, en août. Je peindrai en directe et lui jouera à la guitare. Je vais peut-être réitérer l'expérience, sans Serge, à l'occasion du festival du film insulaire de Groix.

 

Le Fifig dont vous signez l'affiche de l'édition 2010...

Mon film sur Madagascar avait été projeté au Fifig, trois ans plus tard, ils m'ont demandé de faire l'affiche. À Groix nous allons peut-être travailler sur une expo immergée de mes photos. Elles apparaîtront et disparaîtront au gré de la marée. Exposition Visible tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h, sauf le vendredi. Jusqu'au 16 juillet.

 

Photo et article: Le Télégramme

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